Les erreurs les plus fréquentes dans les projets PLV… et comment les anticiper
- xcarfantan
- 30 avr.
- 2 min de lecture

Une PLV mal pensée ne fait pas juste "moins bien vendre". Elle peut faire perdre du temps, du budget, de la crédibilité… voire gripper une opération entière.
Voici un retour d’expérience terrain sur les 6 erreurs les plus fréquentes en PLV – et surtout, comment les éviter.
❌ 1. Briefer trop tard ou trop vaguement
Problème fréquent : "C’est juste un présentoir, vous voyez ce qu’on veut dire ?"
Les projets PLV sont souvent lancés à la va-vite, avec des briefs incomplets : dimensions floues, objectifs marketing non définis, contraintes magasins oubliées…
À faire : Intégrer son prestataire très tôt dans la réflexion. Un bon partenaire peut aider à cadrer les choix dès le départ (format, matériaux, message) et éviter de multiples allers-retours.
❌ 2. Reproduire une ancienne opération sans la questionner
Erreur classique : "On avait fait ça l’an dernier, on repart sur le même modèle."
Mais le message, le réseau de distribution ou les contraintes d’enseigne ont souvent évolué depuis.
À faire : Toujours reposer les objectifs, les contraintes terrain et les attentes commerciales à chaque opération. La bonne PLV, c’est celle qui colle au contexte, pas au passé.
❌ 3. Multiplier les validations internes
Risque courant : Chaque département ajoute sa remarque… puis modifie l’ensemble… puis recommence.
Résultat : délais allongés, version finale dégradée, partenaires frustrés.
À faire : Nommer un référent projet avec un pouvoir de décision clair, qui centralise les retours et arbitre efficacement.
❌ 4. Négliger les contraintes magasin
Conséquence fréquente : Une PLV superbe… mais trop haute pour les linéaires, ou impossible à monter en rayon.
À faire : Valider en amont les formats, hauteurs, zones de visibilité, contraintes de circulation. Penser utilisateur terrain (chefs de rayon, installateurs, clients).
❌ 5. Sous-estimer les délais logistiques
Exemple typique : "On lance dans 2 semaines, c’est bon ?" (Spoiler : non.)
Entre conception, BAT, production, transport et installation, chaque jour compte. Surtout avant les temps forts (rentrée, Noël, promo GMS…)
À faire : Planifier à l’envers. Partir de la date de mise en rayon et remonter chaque étape du rétroplanning. Et prévoir des marges !
❌ 6. Penser uniquement au coût unitaire
Réflexe tentant : "Il me faut le moins cher possible."
Mais un support économique à l’unité peut devenir coûteux une fois monté, installé, remplacé, démonté…
À faire : Penser en coût global. Une PLV bien pensée, facile à déployer ou réutilisable coûtera moins cher au final qu’un support bancal à changer tous les mois.
✅ Conclusion : l’exécution fait la différence
Une PLV réussie, ce n’est pas juste un bon design ou un bon matériau. C’est un projet bien cadré, bien suivi et bien pensé pour le terrain.
Chez The Print Korner, nous accompagnons les marques de la conception au déploiement, avec un seul interlocuteur, des choix techniques optimisés, et une vraie expérience du terrain.
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